Volatilité des marchés financiers : Que penser du regain des derniers mois ?
Sur les 3 premiers mois de l’année 2016, la Bourse de Paris a enregistré 14 séances comportant une variation de plus de 2% à la hausse ou à la baisse, soit un peu plus d’une journée sur 5.
Le début de l’année 2016 confirme donc le retour de la volatilité sur les marchés financiers, retour déjà largement amorcé fin 2015. La volatilité se définit comme la mesure de l’amplitude des variations de cours d’un actif financier à la baisse et à la hausse autour de sa valeur moyenne.
Alors faut-il s’inquiéter de ce regain de volatilité qui étreint actuellement les marchés financiers ? Doit-on essayer de s’en protéger à tout prix ? Ou, au contraire, peut-elle constituer une opportunité pour de nouveaux investissements ?
La volatilité normale des marchés actions se situe autour de 15 à 20% en rythme annuel. Les éléments déclencheurs des « pics de volatilité » sont très souvent liés à des périodes de fortes tensions ou de crises sur les marchés financiers.
Il existe plusieurs exemples sur la période récente. Si nous prenons l’année 2008, tout a commencé par une crise de surproduction de crédits immobiliers sur des emprunteurs fragiles – il s’agissait des « subprimes ».
Par la suite, la perte de valeur relative de certains actifs a provoqué une défiance mutuelle des prêteurs. Les banques ont fini par cesser de se prêter de l’argent entre elles et ont restreint les conditions d’accès au crédit pour les entreprises.
Cette contraction du crédit s’est répercutée, par contagion, sur les marchés actions. La défiance a atteint son comble au lendemain de la faillite de Lehman Brothers (le CAC40 a atteint un pic de volatilité à 87% le 29 octobre 2009)
Ainsi, une volatilité élevée et/ou en hausse peut avoir été déclenchée par des nouvelles économiques ou financières (niveau de la croissance ou de l’inflation, mesures prises par une Banque Centrale…).
L’impression générale est qu’il règne actuellement une sorte de volatilité autonome ou intrinsèque aux marchés financiers, qui n’est pas simplement engendrée par l’incertitude sur l’évolution des dits « fondamentaux économiques ». En effet, d’autres facteurs influent sur les marchés en les empêchant de trouver un équilibre. La raréfaction de la liquidité, le faible niveau des taux d’intérêt et l’endettement élevé des investisseurs entraînent une hypersensibilité au risque et favorisent les réactions brutales et excessives.
La forte volatilité de début d’année a pu contrarier l’action des banquiers centraux en les dissuadant de prendre des décisions qui pouvaient s’avérer positives à long terme (ex. : hausse des taux). C’est une sorte de cercle vicieux dans lequel l’incertitude et l’instabilité des marchés empêchent des politiques de normalisation de la part des Banques Centrales et alimentent la défiance envers elles.
On distingue deux types de volatilité :
- La « volatilité historique » est basée sur les variations dans le temps que le cours d’un titre a connu par le passé. Elle peut être calculée sur différents horizons de temps suivant la profondeur d’analyse désirée. La seule limite à cette méthode, et non des moindres, repose sur le fait qu’il est difficile de se baser sur des données historiques pour prédire la dispersion des variations futures.
- La « volatilité implicite » correspond à la dispersion des variations que l’on déduit du prix des options. Une option est un contrat par lequel un investisseur (le vendeur) garantit à un autre (l’acheteur) un prix minimum de vente ou un prix maximum d’achat pour un actif financier donné à une date future précise. Le vendeur de l’option prend donc le risque que le prix de l’actif en question évolue dans un sens défavorable pour lui et ce risque est d’autant plus grand que la dispersion des variations de prix de l’actif est grande.
Vanessa ALIBERT : Responsable marketing et communication Architas
Olivier COTELLI : Gestion privée d’Axa France
Gestion Privée Mai 2016
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