Cette étude révèle que, si tous les travaux de rénovation énergétique conduisent à une réduction des émissions de CO2, l’installation d’une pompe à chaleur en remplacement d’un système de chauffage polluant et l’isolation des combles dans les logements chauffés aux énergies fossiles sont les plus efficaces écologiquement.
Frédéric Utzmann, président d’Effy : « La rénovation énergétique des logements constitue aujourd’hui un levier essentiel pour atteindre l’objectif de réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. On le sait, les logements peu performants, en particulier les passoires thermiques, sont à l’origine d’une grande quantité d’émissions de carbone. Ces émissions peuvent être facilement et significativement réduites grâce aux travaux de rénovation énergétique que sont par exemple le remplacement d’un système de chauffage polluant ou bien encore l’isolation des combles dans les logements chauffés aux énergies fossiles. »
Travaux de remplacement d’un système de chauffage polluant : la pompe à chaleur n°1 pour réduire les émissions de carbone
Parmi les chantiers de remplacement d’un système de chauffage polluant, c’est l’installation d’une pompe à chaleur qui permet de réduire le plus efficacement les émissions de CO2.
C’est en particulier l’installation d’une pompe à chaleur en remplacement d’une chaudière fioul qui entraîne la plus importante réduction des émissions : 65 tCO2eq évitées sur 17 ans (durée de vie estimée des équipements de chauffage). Le remplacement d’une chaudière fioul par une chaudière à condensation permet quant à lui d’en éviter 38.
Travaux d’isolation : l’isolation des combles est la plus efficace pour réduire son empreinte carbone
Dans une maison non isolée, les travaux d’isolation des combles sont les plus efficaces pour réduire les émissions de carbone, suivi par l’isolation des murs, des fenêtres et des sols.
Dans le cas d’un logement chauffé au fioul par exemple, l’isolation des combles permet d’éviter 108 tonnes équivalent CO2 (tCO2eq) sur 50 ans (durée de vie des isolants). L’isolation des murs permets d’en éviter 97, l’isolation des fenêtres 39 et l’isolation des sols 24. Les travaux d’isolation des combles qui ciblent les logements chauffés au gaz naturel ou fioul génèrent les plus grandes quantités d’émissions évitées.