C’était un geste symbolique, réalisé devant cinq anneaux olympiques provisoires et face à la rade: jeudi, les élus locaux, accompagnés du comité d’organisation de Paris 2024, ont posé la première pierre de la construction de ce nouvel équipement nautique dont les travaux devront avoir « fortement avancé » d’ici à un an, une épreuve test ayant lieu en juillet 2023.
7.000 mètres carrés de construction, 17.000 m2 de réorganisation d’espaces extérieurs, réaménagement du plan d’eau: le stade nautique du Roucas-Blanc sera métamorphosé afin d’être en capacité, dans 24 mois, d’accueillir plus de 380 athlètes à Marseille.
Tony Estanguet s’est dit « serein » de l’avancée des travaux et de l’organisation locale de ces jeux. « Des hôtels et un périmètre ont déjà été définis » pour héberger les sportifs, a-t-il notamment souligné devant de nombreux élus, dont le président de la région Paca Renaud Muselier et la présidente du département des Bouches-du-Rhône et de la métropole Aix-Marseille-Provence Martine Vassal.
Jusque-là, le plan d’eau était déjà utilisé par plusieurs dizaines d’athlètes de l’équipe de France de voile, mais aussi des kayakistes. « Repensée, durable », la future marina aura vocation à offrir à Marseille un centre nautique « préservant (la) biodiversité », a souligné le maire de Marseille Benoît Payan.
Marseille tient à l' »héritage » des jeux et à la pérennisation de ces nouvelles infrastructures qui doivent permettre à « tous les Marseillais » de s’initier à la voile et de « retrouver ce qui leur appartient, la mer », a ajouté M. Payan.
Marseille avait été choisie en 2015 par le comité d’organisation des Jeux de Paris 2024, parmi six villes candidates. « C’était une sacrée décision et toute l’équipe de Paris 2024 en est fière », a répété M. Estanguet.
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